Ce qui intéressant quand on parle de contrôle interne dans des établissements publics comme les universités, c'est que l'on peut se poser la question, peut-on se passer de contrôle interne ?
En effet, peu d'établissements ont ou ont mis en place un dispositif de contrôle interne avant l'arrivée des RCE (responsabilités et compétences élargies). Et de ce fait, lorsqu'on arrive dans cet univers, on est très surpris de découvrir qu'il existe peu de procédures écrites et encore moins de processus formalisés. Et pourtant, il existait déjà de nombreux contrôles externes (cour des comptes, chambre régional des comptes, AERES, ANR, etc.). Mais tout cela semblait se passer de règles écrites et de processus dûment certifiés.
L'arrivée des CAC dans les universités a permis de mettre en avant certains dysfonctionnements. La DGFIP a donc commencé à faire des préconisations dès 2009/2010 pour en arriver à imposer aux établissements la mise en oeuvre de ce contrôle interne. Néanmoins, si nous ne retenions que l'aspect contraignant "étatique", nous passerions à côté du vrai sujet. Et de la valeur ajoutée qu'apporte réellement la mise en place d'un tel projet. L'élaboration d'une cartographie des risques et la mise en oeuvre d'un plan d'action adéquat est vraiment l'inscription d'un établissement dans une démarche d'amélioration continue sur l'ensemble de ces processus, dépassant ceux qui sont financiers et comptables.
Le chemin va être long. Mais c'est là que réside l'intérêt de la démarche.
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