samedi 6 avril 2013

Quand les directeurs financiers parlent finances et prospectives économiques

Grand moment jeudi soir 4 avril 2013 lors de l'exposé de Jean-Charles Sananes, directeur département de la Banque de France de l'Isère qui est venu nous faire un point sur la situation 2012, et nous a donné quelques indicateurs pour 2013.
Je tiens d'ailleurs à le remercier pour la clarté de son exposé et du temps qu'il nous a accordé.
J'en profite aussi pour remercier Stéphane Valet, qui nous a gentiment accueilli au sein de son organisme de formation l'IFTS et qui s'est occupé de toute la logistique (accueil, locaux, vidéo-projection, cocktail, etc.).  
La situation 2012 a donc bien été difficile que ce soit pour la zone Euro, la France ou notre région Rhône-Alpes. Alors que nous avons un PIB mondial à la hausse ! Ce qui veut bien dire que ce sont aujourd'hui d'autres pays que les Etats-Unis ou la zone Euro qui le font progresser. Il serait bien trop long de résumer un exposé de plus d'une heure trente en quelques lignes, mais je vous invite à consulter le site de la banque de France qui met en ligne ses analyses. Elles ont le mérite de sortir avant celles de l'INSEE, qui les confirment quelques mois plus tard :
http://www.banquefrance.fr/fileadmin/user_upload/banque_de_france/Economie_et_Statistiques/Conjoncture_et_Croissance/Tendances_regionales/r18_complet.pdf
J'ai retenu entre autre que les entrepreneurs questionnés par la Banque de France qui voyaient une année 2012 difficile (et qui l'a été), n'ont pas cette vision pour 2013 et semblent plus optimistes, sans tomber dans la démesure. Il y a quand même quelques indicateurs macro-économiques inquiétants qui montrent que même dans le cas d'une reprise d'activité, il faudra du temps pour sortir de cette situation. 
La bonne nouvelle, c'est que les banques n'ont pas fermé les "robinets" et elles continuent de soutenir les investissements des entreprises et leurs projets. 
Egalement, Jean-Charles Sananes encourage les entreprises à utiliser le CICE (Crédit Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi). Les banques pouvant faire l'avance de trésorerie, ce serait dommage de ne pas aller chercher ce cash, si nécessaire au développement de l'activité.
Le débat qui a suivi après la présentation de cette analyse passée et future, a aussi été très riche, ce qui montre que les directeurs financiers sont très en veille sur ces sujets macro-économiques qui ont des répercutions micro-économiques sur notre quotidien opérationnel. 

Je profite de ce billet pour indiquer que la prochaine réunion de la DFCG du pôle Dauphiné aura lieu le 15 mai, justement pour parler du CICE et ce sera animé par notre partenaire KPMG. Mais j'aurai l'occasion d'en parler prochainement dans un autre billet.





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