Pouvez-vous présenter votre métier aux membres de DogFinance.com ?
Aujourd'hui, le directeur financier est au cœur même de l'entreprise et il doit être associé à sa stratégie. De ce fait, il doit toujours être en veille sur l’environnement économique mais aussi du secteur dans lequel il travaille, sur les nouvelles technologies et être un bon communicant. Il est le garant de la validité et de la fiabilité des informations financières de l'entreprise. En résumé, les principales missions du directeur financier sont les suivantes :
- Il supervise, anime et encadre une équipe composée de contrôleurs de gestion, des comptables, et selon la taille de l’entreprise des trésoriers.
- Il garantit la fiabilité et la ponctualité de la production financière des comptes.
- Il doit prendre en charge la fiscalité et établir si nécessaire les déclarations ad hoc liées à ce thème
- Il doit prendre en charge le processus de la gestion de la trésorerie qui va des relations avec les établissements financiers jusqu’à la gestion de la trésorerie.
- Il a vraiment un rôle de conseil auprès de la direction et il doit être dans le comité exécutif de l’entreprise.
- Il participer à l'optimisation des outils de gestion et prendre en charge le processus budgétaire en challengeant les directions opérationnelles. Il arrête le budget et fixer les objectifs avec la Direction Générale. Il doit souvent assurer de la conformité du budget avec le business plan. Enfin, il assure les relations avec l'ensemble des partenaires financiers ou juridiques de l'entreprise (banques, commissaire aux comptes, avocats, etc.).
Quelles qualités sont nécessaires pour exercer ce métier ?
Un directeur financier doit aimer le changement et faire preuve de beaucoup d'adaptabilité. Il faut savoir faire preuve d'écoute mais aussi communiquer. Aujourd'hui, la connaissance de l'anglais est indispensable, voire celle d'une deuxième langue étrangère. Il est nécessaire aussi d'avoir une forte résistance au stress.
Quelles sont les principales difficultés dans ce métier ?
Le monde des affaires est de plus en plus complexe, ce qui nécessite au directeur financier d’être toujours à jour de ses connaissances économiques, environnementales et techniques. La mondialisation l’oblige à bien maîtriser son environnement et être en veille sur des sujets qui pourraient impacter le business model de son entreprise. Il est un véritable business partner et il doit faire le lien entre la stratégie et l’opérationnel car il ne doit pas perdre pied de la réalité du terrain.
Comment jugez-vous l’emploi des jeunes dans le secteur de la Finance ?
J’ai souvent des demandes d’emploi de jeunes au sein de ma structure. C’est encore un secteur, il me semble qui intéresse les jeunes et dont les débouchés sont encore réellement importants. En période de crise, les entreprises ont besoin de contrôleurs de gestion pour mettre sous contrôle les coûts de l’entreprise ou réaliser des gains de productivité, ou aussi optimiser les recettes. Il semble encore que la fonction de comptable est aussi recherchée mais avec les connaissances d’un ERP. Après la crise financière de 2008, il y a eu dans un premier temps un impact net sur les recrutements d’analystes financiers et il y a eu même des formations purement finances qui ont été arrêtées, mais réouvertes depuis. Mais j’ai moins de visibilité sur ce secteur particulier purement financier.
Quels avantages y a-t-il à rejoindre Grenoble INP ?
Grenoble INP a le statut de Grand Etablissement au même titre que l’université Paris Dauphine. Nous sommes donc un établissement de l’enseignement supérieur et de la recherche. Cette année, comme il y a deux ans, nous sommes la deuxième école d’ingénieur au classement de l’Usine Nouvelle derrière Polytechique et premier au classement d’Industrie et Technologies. Ces excellentes places sont obtenues grâce à la qualité de la formation procurée, mais surtout grâce à la qualité de la recherche. Il faut savoir aussi que le bassin Grenoblois est très dynamique en matière de recherche avec la présence du CEA, de Minatec et du CNRS. Nos partenaires sont des entreprises comme Schneider, ST Microélectronics, SOITEC avec lesquelles nous avons des partenariats sur des projets à fort enjeux.
C’est un environnement très dynamique, dont la qualité des personnes qui travaillent dans celui-ci est d’un excellent niveau. C’est donc très valorisant et nous sommes dans une amélioration continue permanente, ce qui est très motivant.
Par ailleurs, les enjeux économiques de la France dépendent du dynamisme de la recherche et de la formation. Travailler dans un tel contexte permet de se fixer des challenges intéressants.
Un dernier message à adresser aux membres de DogFinance.com ?
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le métier de directeur financier, de DAF ou de contrôleur de gestion, je les invite à prendre contact avec la DFCG qui est l’association des directeurs financier et des contrôleurs de gestion, dont le nombre d’adhérent est de 3200 membres. Je suis moi-même le responsable du pôle Dauphiné de la DFCG.
Interview d'Alain Scordel sur le métier de Directeur Financier
(http://www.dogfinance.com/fr/article/alain-scordel-un-directeur-financier-doit-aim/2520/)
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Aujourd'hui, le directeur financier est au cœur même de l'entreprise et il doit être associé à sa stratégie. De ce fait, il doit toujours être en veille sur l’environnement économique mais aussi du secteur dans lequel il travaille, sur les nouvelles technologies et être un bon communicant. Il est le garant de la validité et de la fiabilité des informations financières de l'entreprise. En résumé, les principales missions du directeur financier sont les suivantes :
- Il supervise, anime et encadre une équipe composée de contrôleurs de gestion, des comptables, et selon la taille de l’entreprise des trésoriers.
- Il garantit la fiabilité et la ponctualité de la production financière des comptes.
- Il doit prendre en charge la fiscalité et établir si nécessaire les déclarations ad hoc liées à ce thème
- Il doit prendre en charge le processus de la gestion de la trésorerie qui va des relations avec les établissements financiers jusqu’à la gestion de la trésorerie.
- Il a vraiment un rôle de conseil auprès de la direction et il doit être dans le comité exécutif de l’entreprise.
- Il participer à l'optimisation des outils de gestion et prendre en charge le processus budgétaire en challengeant les directions opérationnelles. Il arrête le budget et fixer les objectifs avec la Direction Générale. Il doit souvent assurer de la conformité du budget avec le business plan. Enfin, il assure les relations avec l'ensemble des partenaires financiers ou juridiques de l'entreprise (banques, commissaire aux comptes, avocats, etc.).
Quelles qualités sont nécessaires pour exercer ce métier ?
Un directeur financier doit aimer le changement et faire preuve de beaucoup d'adaptabilité. Il faut savoir faire preuve d'écoute mais aussi communiquer. Aujourd'hui, la connaissance de l'anglais est indispensable, voire celle d'une deuxième langue étrangère. Il est nécessaire aussi d'avoir une forte résistance au stress.
Quelles sont les principales difficultés dans ce métier ?
Le monde des affaires est de plus en plus complexe, ce qui nécessite au directeur financier d’être toujours à jour de ses connaissances économiques, environnementales et techniques. La mondialisation l’oblige à bien maîtriser son environnement et être en veille sur des sujets qui pourraient impacter le business model de son entreprise. Il est un véritable business partner et il doit faire le lien entre la stratégie et l’opérationnel car il ne doit pas perdre pied de la réalité du terrain.
Comment jugez-vous l’emploi des jeunes dans le secteur de la Finance ?
J’ai souvent des demandes d’emploi de jeunes au sein de ma structure. C’est encore un secteur, il me semble qui intéresse les jeunes et dont les débouchés sont encore réellement importants. En période de crise, les entreprises ont besoin de contrôleurs de gestion pour mettre sous contrôle les coûts de l’entreprise ou réaliser des gains de productivité, ou aussi optimiser les recettes. Il semble encore que la fonction de comptable est aussi recherchée mais avec les connaissances d’un ERP. Après la crise financière de 2008, il y a eu dans un premier temps un impact net sur les recrutements d’analystes financiers et il y a eu même des formations purement finances qui ont été arrêtées, mais réouvertes depuis. Mais j’ai moins de visibilité sur ce secteur particulier purement financier.
Quels avantages y a-t-il à rejoindre Grenoble INP ?
Grenoble INP a le statut de Grand Etablissement au même titre que l’université Paris Dauphine. Nous sommes donc un établissement de l’enseignement supérieur et de la recherche. Cette année, comme il y a deux ans, nous sommes la deuxième école d’ingénieur au classement de l’Usine Nouvelle derrière Polytechique et premier au classement d’Industrie et Technologies. Ces excellentes places sont obtenues grâce à la qualité de la formation procurée, mais surtout grâce à la qualité de la recherche. Il faut savoir aussi que le bassin Grenoblois est très dynamique en matière de recherche avec la présence du CEA, de Minatec et du CNRS. Nos partenaires sont des entreprises comme Schneider, ST Microélectronics, SOITEC avec lesquelles nous avons des partenariats sur des projets à fort enjeux.
C’est un environnement très dynamique, dont la qualité des personnes qui travaillent dans celui-ci est d’un excellent niveau.
C’est donc très valorisant et nous sommes dans une amélioration continue permanente, ce qui est très motivant.
Par ailleurs, les enjeux économiques de la France dépendent du dynamisme de la recherche et de la formation. Travailler dans un tel contexte permet de se fixer des challenges intéressants.
Un dernier message à adresser aux membres de DogFinance.com ?
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le métier de directeur financier, de DAF ou de contrôleur de gestion, je les invite à prendre contact avec la DFCG qui est l’association des directeurs financier et des contrôleurs de gestion, dont le nombre d’adhérent est de 3200 membres. Je suis moi-même le responsable du pôle Dauphiné de la DFCG.
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