Être manager n'a jamais été une sinécure. Néanmoins, lorsque nous arrivons à atteindre les objectifs que notre employeur ou que nous même nous nous sommes fixés, et ce, grâce à son équipe, nous avons un sentiment de satisfaction. Il est d'autant plus fort lorsqu'on sent que cette équipe est complètement solidaire avec vos idées et surtout, si elle forme un front unique dans les moments difficiles.
Tout cela crée un climat de travail que j'appellerai serein. Même si les objectifs sont élevés et difficiles à atteindre, cela permet d'appréhender sans crainte l'environnement a priori hostile.
Par contre, pour y arriver, il ne faut pas rater les événements clefs à fêter avec ses collaborateurs.
Tout moment est propice pour remercier ses collaborateurs du travail effectué, et même des choses simples sont appréciées. C'est d'actualité, mais inviter son personnel autour d'une galette est un moment festif.
Je vois déjà les sceptiques qui lisent ces lignes, mais je rejoins Norbert Alter lorsqu'il décrit dans son ouvrage "Donner et Prendre, la coopération en entreprise" ces moments "festifs" nécessaires à la vie du travail. Nos entreprises dans leur course à la productivité, à la surenchère du toujours plus, et de la mondialisation perdent leur "âme" et ne savent plus remercier les personnes, qui font ces entreprises ne l'oublions pas.
Alors oui, prendre un peu de temps à la machine à café permet de gagner en efficacité, car c'est à ce moment là que les échanges se font.
J'ai l'expérience d'univers de service public, entre autres. Là aussi, il y a un tas de préjugés et pourtant, je n'ai jamais vu autant mes collaborateurs travailler de manière efficace, et ce, parfois sans compter ses heures, ce qui pourrait mettre des complexes à de nombreux salariés du secteur privé. Mais comme c'est le cas dans mon milieu, les missions s'exécutent sereinement et je pense que cela apporte une vraie valeur ajoutée à l'entreprise qui réussit de sacrés challenges.
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