Je l'ai fait l'année dernière et je pense qu'il est utile de mettre en avant le travail réalisées par mes équipes cette année.
Ma politique des petits pas est en train de réussir.
Il me paraissait évident, mais peut-être que quelques lecteurs pensent que c'est une politique timorée, que je ne pouvais arriver dans un établissement public et mettre en oeuvre toute mon expérience dès la première année.
Comme je l'indiquais dan mon billet précédent, les universités sont dans un paradigme. Cela vaut pour ses pratiques, mais aussi pour son personnel. D'ailleurs, j'ai déjà vécu cette situation dans le Groupe EDF et je me plais à faire l'analogie entre les deux systèmes. L'INP ressemble à EDF lorsque j'y ai été embauché, c'est-à-dire, il y a plus de 15 ans. Force est de constater, que cette entreprise, aujourd'hui un groupe, est un vrai acteur du monde de l'énergie et qui a su évoluer pour devenir une entreprise performante.
Même s'il est difficile de comparer un établissement de type universitaire à une entreprise.
Par ailleurs, l'INP n'est pas aussi en retard que pourrait le laisser penser ma phrase précédente.
Par ailleurs, l'INP n'est pas aussi en retard que pourrait le laisser penser ma phrase précédente.
En effet, l'établissement a su avant d'autres, prendre le virage des RCE (Responsabilités et Compétences Elargies), mettre en place une stratégie et répondre aux nombreux projets d'investissement d'avenir.
Après la mise en place du dialogue de gestion en 2011, l'année 2012 a permis d'instaurer les revues de performance. J'ai utilisé cette terminologie volontairement, même s'il a fallu que je m'explique souvent sur sa définition. J'aurai pu l'appeler revue de gestion, mais je pense qu'il était nécessaire d'adapter le langage au nouveau contexte financier que nous vivons.
Egalement, nous avons établi la cartographie des risques comptables et financiers pendant le premier trimestre, en même temps que nous établissions nos comptes financiers.
Je n'oublie pas aussi la création d'une filiale pendant le deuxième trimestre.
Je n'oublie pas aussi la création d'une filiale pendant le deuxième trimestre.
C'est pourquoi, je peux dire que le travail des équipes a été formidable.
C'est d'ailleurs un point que je vante dès que je le peux, car ce personnel dit d'état, est tout aussi engagé, que peut l'être des salariés du privé que j'ai pu rencontrer dans le passé. Cela peut paraître paradoxal car les critiques que l'on peut entendre des personnes travaillant dans le privé ne sont pas toujours justifiées. En l'espèce, je n'ai jamais vu une population qui s'adapte aussi rapidement au changement et prend les projets les uns derrière les autres sans émettre le moindre "grognement" social.
Je ne parle même pas de l'investissement personnel de nombreux cadres fonctionnaires qui au même titre que les cadres du privé rencontrent les mêmes addictions aux TIC et répondent jour et nuit, week-end compris aux multiples sollicitations. Ce qui n'est pas en soi la meilleure chose qu'ils ont emprunté du secteur privé.
Pour la première fois de son existence, j'ai pu mettre en place un vrai débat d'orientation budgétaire qui a été présenté au conseil d'administration du 5 juillet. Ce débat, préalable au budget permettra de prendre en compte les contraintes, mais aussi les opportunités à venir de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Dans le même temps, nous travaillons pour lever l'ensemble des réserves émises par les commissaires aux comptes. Ma direction est en train de mettre en place une méthodologie d'inventaire physique, inexistante jusqu'alors.
Egalement, nous travaillons pour optimiser les fonctions financières de l'établissement.
Nombreux sont les projets auxquels nous nous sommes attelés depuis un an. Il reste encore du chemin à parcourir, mais au moins, les résultats sont là, et non des moindres, comme celui d'avoir pu apporter le changement de culture pour prendre le virage des RCE. Ce qui est loin d'être simple quand on lit mes autres billets.
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