Les fêtes approchent, et il est temps de regarder un peu en arrière pour voir le parcours réalisé pour se dire qu'en fin de compte, on a bien bossé. C'est un peu faire la synthèse de mon dernier billet sur les célébrations. Cela fait du bien !
L'année 2012 a commencé avec la mise en place du contrôle interne comptable et financier. Parti de rien, de la feuille blanche, nous avons construit notre cartographie des risques. Depuis, nous essayons de faire vivre notre plan d'actions au quotidien, mais c'est un véritable changement culturel que nous vivons ensemble au sein de l'INP. Mais la politique des petits pas permet de ne pas baisser les bras et continuer à aller de l'avant.
Plus classique, dans le même temps, ce fût la sortie du compte financier et de son rapport d'activité que nous appelons Rapport d'Exécution Budgétaire. Gros travail d'analyse de l'année écoulée 2011 mais néanmoins nécessaire pour connaître le mode de fonctionnement de l'établissement.
Grande nouveauté cette année, la mise en place d'un débat d'orientation budgétaire. J'ai profité de l'arrivée de la nouvelle équipe présidence pour leur expliquer l'importance de ce débat qui a lieu en Conseil d'Administration, permettant d'élaborer le premier étage du processus budgétaire, premier geste politique et stratégique. Cette présentation a eu lieu le 5 juillet en CA et concrétisait déjà un travail conséquent de mes équipes sur le premier semestre.
Dans le même laps de temps, nous avions commencé à mettre en place nos revues de performance. Premiers prémisses d'un changement culturel au niveau financier. Ce sera aussi le fondement de la politique que nous allons mener en 2013 avec d'autres ambitions encore plus grandes.
La rentrée de septembre est synonyme de période budgétaire. Processus long, coûteux en temps et en énergie, mais néanmoins nécessaire, voire obligatoire dans le cadre des RCE (Responsabilités et Compétences Elargies). Accompagné du dialogue de gestion que j'avais mis en place en 2011, ce travail a permis de faire des économies budgétaires importantes (15% sur les fonctions centrales, plus de 5% sur les activités opérationnelles hors masse salariale), ce temps du dialogue permet aussi d'échanger et d'assurer la déclinaison stratégiques des objectifs de l'établissement au sein des composantes. Le résultat est un budget voté au CA du 13 décembre 2012.
Dans le même temps, là encore, il faut continuer la mise en place de projets. Celui de l'implémentation de l'inventaire physique, inexistant à l'INP. Obligation légale, mais aussi grand intérêt de connaître ses actifs, ce travail sera échelonné entre 2012 et début 2014.
Nous partons tous en congés la semaine du 24 décembre, car nous avons besoin de recharger notre énergie pour mieux affronter les travaux qui nous attendent en 2013.
2013 verra deux nouveaux contrôleurs de gestion arriver au sein de la DAF. Fait marquant, l'un aura pour mission de suivre les projets à fort enjeux comme un véritable business partner. C'est aussi un signe fort du changement culturel des établissements de l'enseignement supérieur que de s'entourer de professionnel de ce type. Il m'aura fallu quelques mois pour convaincre ma nouvelle direction de l'intérêt d'un tel profil. Il ne reste plus qu'à leur montrer les avantages que nous pouvons retirer d'un tel recrutement.
2013 sera aussi une année avec de nouvelles obligations budgétaires à mettre en oeuvre, qui vont alourdir nos processus et même s'il y a un vrai intérêt économique derrière tout cela, il y a aussi une vraie démonstration technocratique de l'Etat dans le choix de la méthode. J'aurai l'occasion certainement d'écrire d'autres billets sur le sujet pour détailler tout cela.
En attendant, comme je l'ai fait en milieu d'année, je remercie mes équipes qui se donnent à fond dans leur travail, permettant à l'INP d'avancer le mieux possible dans un monde de plus en plus incertain, même s'il est au sein de l'Etat.
Je souhaite à tout le monde d'excellentes fêtes de fin d'année.
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